C'est une religion fondée quelques années après la mort de l'avatar Aang. Elle prêche l'existence des quatre entités supérieures qui ont créé le monde : Tui, Amirr, Furch et Erell. Elles auraient confié leurs pouvoirs à certains êtres humains : les Maîtres, qui sont capables de contrôler les éléments et d'entendre leur voix.
Curieusement, cette religion reste très évasive sur ses dieux et se concentre essentiellement sur leurs incarnations terrestres et le pouvoir qu'elles sont en droit de réclamer.

Des hommes soigneusement sélectionnés. Le plus souvent, ce sont des orphelins recueillis par l'Ordre et élevés dans le but de devenir, un jour, de vrais croyants, pour ensuite devenir des prêtres convaincants. Mais il y a aussi des nobles qui se convertissent, des cadets de famille nombreuse qui ne pourront jamais avoir le moindre héritage. C'est la meilleure alternative pour eux, car ils peuvent accéder rapidement au statut d'évêque, respecté et admiré. Et payant.
Ces prêtres non pas le droit de se marier ou d'avoir des enfants, mais c'est encore en état de négociation car les célébrants se renouvellent mal.

Une fois tous les dix jours, une cérémonie a lieu devant le temple pour rendre hommage aux quatre dieux. Autant que possible, elle se déroule en extérieur, pour que l'assemblée soient en contact avec les éléments. Mais si le temps est trop mauvais, ils se réunissent à l'intérieur.

Il y a eu une période de grande famine peu après la mort d'Aang, pendant laquelle les grandes zones de culture de la Nation de la Terre, qui nourrissent la majeure partie du monde, ne donnèrent que des plantes malades. Ça a duré pendant trois ans. Dans les bas-fonds des grandes villes, pleins à craquer, des rumeurs ont commencé à naître. Beaucoup de personnes ont prétendu que les Maîtres étaient les seuls à pouvoir sauver l'humanité, et rapidement, ces rumeurs atteignirent les classes commerçantes et bourgeoises.
L'explication la plus logique veut que les âmes désespérées étaient prêtes à tout pour se raccrocher au moindre espoir, et qu'il aurait suffi qu'un Maître se serve de son pouvoir pour alléger leur quotidien pour lancer cette croyance populaire.

Des Élus, des demi-dieux, des incarnations, des surhommes. Appelez-les comme vous voulez, mais ils sont supérieurs au commun des mortels. Ils réorganisent la société selon la volonté divine, ils sont les porte-paroles des dieux et ne peuvent se mélanger au peuple. Ils sont désormais d'une autre race que l'humanité.

Doit se conformer aux Maîtres. Il ne faut pas les vénérer, mais les respecter et leur accorder les privilèges auquel leur statut leur donne accès. Ce sont des êtres à admirer, mais de loin.

Le mélange des sangs est interdit car il souillerait l'héritage divin et éloignerait les petits bâtards de la voix des dieux (ce qui explique, à leurs yeux, pourquoi les anciens Maîtres ne pouvaient pas l'entendre : ils avaient trop de sang commun dans les veines). Les Maîtres ne doivent se marier qu'entre eux pour maintenir la pureté de la race. (Après la parution de cette loi, l'activité des bordels a curieusement considérablement augmenté, ainsi que les liaisons extra-conjugales et les viols. Bien entendu, cela implique de stériliser définitivement les prostituées au terme d'une sanglante opération et de tuer les femmes enceintes avant qu'elles ne puissent cacher leurs bébés. Si possible sur la place publique pour décourager les autres.)

Indépendamment de leur présence ou absence de pouvoir, les métis doivent être tués car ils sont une tâche dans la lignée. S'ils se reproduisent avec des Maîtres de sang pur, ils souillent cette pureté, et s'ils copulent avec des gens du peuple, ils risquent de transmettre leurs pouvoirs.
Il est du ressort du parent Maître de s'assurer de la destruction de sa progéniture.

Eh oui, on n'a jamais dit que c'était tout gentil^^

Annulés.

Ils n'ont pas été tués. Le gouvernement a admis une certaine tolérance pour ces enfants-là car les parents n'étaient pas encore hors-la-loi lorsqu'ils les ont mis au monde. Ils ne pouvaient pas prévoir. Ils ont en revanche interdiction de se reproduire et doivent toujours être en possession des papiers attestant de leur généalogie et de la clémence du gouvernement.

Bien sûr ! Ça n'aurait pas pu être facile avant, car chaque élément restait cantonné dans son continent, mais avec Republic City, le mélange est plus courant. Le must reste quand même de se marier avec quelqu'un de son élément, m'enfin, les mariages sont déjà assez limités comme ça, et tout le monde est conscient que la consanguinité est un danger à ne pas négliger.

En général, les garçons prennent l'élément du père et les filles l'élément de la mère. Mais ce n'est pas une règle absolue. D'ailleurs, c'est très mal vue si elle ne s'applique pas car c'est une honte, pour un garçon, de naître avec les dons de sa mère, et si une fille nait avec les pouvoirs de son père, c'est le signe pour tout le monde qu'elle aura un caractère impétueux et rebelle. À une époque, les plus superstitieux les ont tuées pour qu'elles ne fassent pas concurrence à leurs frères pour la succession. Mais c'est une pratique qui s'est très rapidement perdue (les filles de bonne famille sont assez peu nombreuses comme ça).
Il est possible aussi que certains enfants n'aient pas de pouvoirs.

La maîtrise est une question de génétique, et cela ne fait "que" deux cents ans que les mariages sont contrôlés. Tout Maître a donc du sang de non-Maître dans les veines (qu'il veuille l'admettre ou non), et il leur est possible d'avoir un enfant normal.

La mère et le nouveau-né sont parfois tués parce qu'on considère qu'elle a fauté avec un roturier. C'est toutefois un peu extrême, et toute les familles ne font pas ça. Le principal est d'éviter le scandale. Donc, généralement, on fait croire à une fausse-couche ou un mort-né et on tue discrètement le gamin, ou alors on le donne à une servante (en le castrant pour qu'il n'ait pas de descendance).
Dans certains cas, le rejeton est reconnu de son père. C'est très rare, et cela démontre soit une grande ouverture d'esprit de la part de la famille, soit une très grande ressemblance avec le paternel (attestant par là que la mère n'ait pas été voir ailleurs). Il conserve sa place dans la famille, mais il est déshérité et déclaré serviteur de ses frères et sœurs (la plupart deviennent majordome, conseiller, maître de la garde en fonction de leurs compétences). Et encore une fois, il n'a pas le droit d'avoir de progéniture.

Oui. Mais c'est tout aussi rare !

Pour l'instant pas trop. Ça dépend des régions, évidemment, mais c'est nettement moins flagrant que le racisme Élus/non-maîtres.
Les choses peuvent toutefois évoluer.

UC