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 Contexte

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MessageSujet: Contexte   Contexte EmptyLun 10 Nov - 10:25


Contexte

Avatar, Benders' Reign
La foule est dense, aujourd'hui, et tu luttes pour te frayer un passage. Ton sac de voyage est lourd, le soleil tape fort et tu marches à travers Republic City depuis deux heures : tu es fatigué. Harassé, tu t'assois sur le rebord d’une fontaine, à côté d’un vieil homme à l’aspect inoffensif et bois un peu d’eau. Tu commences à te détendre.

C’est alors que ton voisin se permet de t'adresser la parole :

« Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas ? »

Tu le regardes avec méfiance, sans répondre. Les gens qui parlent aux inconnus sont souvent déséquilibrés ou en manque de contact humain. Ou bien malveillants...

« Ça se voit au teint de peau, précise-t-il. Vous venez du Nord, pas vrai ? »

Lentement, tu hoches la tête, sans oser parler. Tu remplis ton outre, et pour ce faire, te détournes complètement de lui – espérant montrer que tu veux rester tranquille –, mais il insiste (ou il est idiot) :

« Vous connaissez sûrement l'origine de toute cette cohue. »

Tu fais un vague signe de la main en buvant sans le regarder. Comment l'interprète-t-il ? Tu l'ignores, mais il te lance d'un air réjoui :

« Ah, non, bien sûr ! Demain, ce sera le trois centième anniversaire de la République. »

Agacé, tu lèves discrètement les yeux au ciel. Tu le savais, évidemment. Qui, à travers toutes les terres conquises, pourrait ne pas le savoir ? C'est alors que le vieil homme se lance dans un long monologue :

« Trois cents ans, vous imaginez ? En trois cents ans, qu’est-ce qu’on en a fait, de cette institution soi-disant libertaire ? Le terrain de jeu de la haine et du mépris. L’homme restera toujours l’homme, je crois. Les guerres, les corruptions et les inégalités ne cesseront jamais. »

Une pause. Toi, tu continues à te taire, espérant qu'il fera de même. Mais il poursuit :

« Pardonnez-moi, je ne me suis même pas présenté : appelez-moi le Conteur. Et si je parle de notre belle société en ces termes, c’est qu’elle m’indispose. J’ai beaucoup étudié, figurez-vous. J’étais un grand chercheur, du temps de ma jeunesse – un chercheur d’histoires. Les Maîtres nous ont tous dit : "Nous sommes les Élus. Nous avons été choisis par les dieux pour les incarner et faire respecter leurs lois sur Terre. Nos pouvoirs en sont la preuve."
Mais il ne faut pas les croire. Il n’en a pas toujours été ainsi.

Si on reprend depuis le début, la République que l’avatar Aang et le Maître du feu Zuko ont créée était censée être source d’égalité et de paix. De progrès. D’équilibre. Et elle l’était, au début. Nous avions construit des machines – dont certaines capables d’avancer toutes seules –, contrôlé les éléments et nous n’avions presque plus besoin des Maîtres.
Mais la famine est arrivée. Vous ne le saviez pas, n’est-ce pas ? C’est qu’ils n’en parlent pas beaucoup et que les livres d’histoire ne le racontent pas… Car c’était une famine comme jamais on n’en a connu. Pendant trois ans, la terre n’a presque plus rien produit. Les cadavres s'empilaient, les gens étaient désespérés. La population a presque perdu la moitié de ses effectifs.
Et puis, un nouveau dogme est apparu : l’élémentarisme. D’où vient-il, qui l’a lancé ? Voilà qui est encore très mystérieux. Ce dogme a apparemment prit corps au cœur des classes les plus populaires, puis s’est propagé. Vous connaissez déjà l’histoire : l’élémentarisme proclame que les Maîtres sont les Élus des dieux, choisis pour les représenter sur Terre. Que ce sont les dieux qui ont maudit la terre pour que les hommes soient punis de leurs péchés et que c’est le rôle des Maîtres de faire régner la justice divine.
Ces rumeurs – oui, ce n’était que des rumeurs à l’origine – n’auraient pas du tout été prises au sérieux s’il n’y avait le manque de nourriture. De plus, ceux qui les ont le plus propagé sont essentiellement des non-maîtres, des gens du peuple. Partout, en même temps. Ce fut comme si ces rumeurs jaillissaient de la misère des grandes villes. Certains disent que c'est un miracle, mais moi, j’ai ma théorie sur ce fait étrange. Je pense que ce sont des Maîtres qui ont orchestré cette famine, et qui ont ébloui la population à l'aide de leurs pouvoirs pour les rallier à leur cause.
Que voulez-vous ? Quand on est au fond du trou, on croit un peu tout et n'importe quoi.

Les Maîtres ont commencé à occuper des places de choix dans la société. En ces temps difficiles, leurs pouvoirs étaient capitaux à la survie de l'humanité. Ils ont tenus à être déifiés – pas tous, bien sûr ; seulement ceux qui étaient attirés par le pouvoir – et le peuple s'est exécuté avec joie. C’est à ce moment-là que la famine commença à prendre fin, comme si les dieux approuvaient. Hasard, destinée ou magouille ? Grâce à cela, l’influence des Maîtres connut tellement de succès que même ceux qui n’étaient pas intéressés par le pouvoir furent traités comme des aristocrates, détrônant l'ancienne noblesse.
Et puis, après avoir été courtisans, les Maîtres ont fini pas diriger. Ils ont progressivement changé l’administration pour se donner plus d’indépendance, et aujourd'hui, les villes sont très libres par rapport à la Constitution de la République. Chacune a son organisation propre et interprète les lois à sa convenance. Mais cela n'a pas suffi. Tout naturellement, les Maîtres se sont mis à faire valoir leur arbre généalogique et à valoriser ceux d'entre eux qui avaient le plus d’Élus dans leurs ancêtres et leur famille. Très rapidement, les mariages mixtes, de mal vus sont devenus interdits. Dans certaines villes, cette règle est même tellement rigide que les femmes enceintes de Maîtres sont assassinées sur la place publique – des prostituées, essentiellement, le choix devenant moins varié pour ces messieurs.

C’est un coup magistral qu’ils ont réussi à accomplir sur des décennies – un coup de Maître, devrai-je dire.

Mais j’en ai déjà bien assez dit. Je suppose que vous voyez cette merveilleuse société sous un jour différent, maintenant. Joyeux tricentenaire à vous et puisse les dieux être avec vous !
»

Le vieil homme se lève et se fond dans la foule. Stupéfait, tu le cherches des yeux quelques secondes, mais tu renonces rapidement. Tu restes un instant songeur, méditant sur ce que tu as appris, te demandant quel crédit accorder à ces paroles. Puis tu reprends ton sac et ton chemin.

Anonyme dans la cohue.

Note : le forum ne prend pas en compte Legend of Korra.


Pour vous aider dans les personnages :
- Peuple, rebuts :
il serait intéressant de jouer des filles de basse condition : le viol, le rabaissement, le métier de servante, l'obéissance totale au père ou au mari... Tout cela fait que ce sont d'excellents personnages-victimes (et malgré tout, ce sont des rôles très importants dans la société. Bah oui, ils feraient comment, pour manger, les nobles, s'il n'y avait pas de cuisinières ?).

- Les guerriers peuvent :
1. Faire partie de la garde rapprochée d'une famille noble, et subir les crises de colère de ces derniers. Dans ce cas, il leur faut être assez stoïques et obéissants, surtout s'ils assistent à des scènes révoltantes (viols, condamnations injustes, etc.). Ils sont élevés au combat depuis leur plus jeune âge et sont des guerriers émérites. Certains pourraient même rivaliser avec les Maîtres, mais le respect de la hiérarchie est très bien ancré en eux (ils ont été sélectionnés pour ça). Rares sont ceux qui osent même y penser.
2. Faire partie de l'armée, et encore une fois, obéir aux ordres. Mais cette fois, il y a une possibilité de monter en grade, et donc, de devenir celui qui donne les ordres èé
3. Plaquer son métier, plaquer ses principes pour devenir des rebelles aux valeurs morales profondes et passer leur vie à fuir les autorités, ou alors devenir des bandits de grands chemins (parce qu'au bout d'un moment, y en a marre d'obéir et de jamais s'enrichir).

- Les nobles :
ils ne sont pas nécessairement cruels ou méprisants, mais ils vivent dans un monde qui leur accorde toutes grâces et tout bien. Certains en abusent, d'autres auraient pu ne pas être d'accord avec ce système s'ils en avaient connu un autre. Dans tous les cas, l'obéissance des non-Maîtres leur paraît naturelle et logique : ils ont toujours connu ça. Ils ont obligatoirement des pouvoirs, mais ne savent pas nécessairement s'en servir (du moment qu'ils en ont, c'est tout ce que la société leur demande). Ils peuvent être :
1. Des rebelles cachés qui luttent en secret pour reverser le pouvoir en place (le plus souvent, ce sont de jeunes idéalistes) ;
2. Des gens manipulables qui ne se sont jamais vraiment posé de questions ;
3. De purs salauds qui sont conscients d'être des merdes et qui adorent ça.

- Les rebelles :
ils peuvent être tant d'origine noble que du bas-peuple. Ils rassemblent toutes les personnes insatisfaites du régime en place (et certains nobles sont en effet capables d'ouvrir les yeux^^). L'intérêt est que vous devrez sans cesse fuir et trouver de nouvelles planques. Vous n'êtes jamais à l'abri. Votre seule routine est l'instabilité et l'inconfort. C'est une vie de merde.
Toutefois, certains peuvent jouer double-jeu, conserver leur statut social tout en leur faisant discrètement parvenir de la bouffe et des armes.

- Les tout-puissants :
ce sont les vieux qui dirigent les villes. Ils ont tendance à être de très bons Maîtres, mais il ne faut pas en faire une généralité. Souvent menteurs, manipulateurs et assassins, si vous voulez jouer un personnage anti-charismatique, c'est là-dedans qu'il faut taper !
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